Dans une note consacrée au Maroc, l’agence d’évaluation estime que le pays démontre une résilience face aux chocs intérieurs et extérieurs. Le Royaume dispose «d’un accès à des marchés financiers intérieurs relativement profonds» tout en ayant assuré une transition économique vers des secteurs d’exportation à plus forte valeur ajoutée.
Ceci dit, Moody’s affirme que la pandémie du coronavirus impactera le pays à travers une baisse du tourisme et des exportations vers l’Europe. Toutefois cela sera légèrement compensé par le recul des prix des produits énergétiques.
L’agence a, dans ces conditions, revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB à 2% en 2020 et à 2,8% en 2021. Le déficit budgétaire devrait lui atteindre 4,4% en 2020 après les 4% de 2019. Pour ce qui est de l’endettement du pays, il devrait continuer à augmenter, selon l’agence de notation, pour atteindre un pic de 68% en 2022 avant de décliner par la suite en raison de l’amélioration attendu du déficit budgétaire.