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Développer des projets bancables pour attirer plus d'investisseurs, un vrai défi

21 déc. 2021 Libération

Le développement de projets bancables pour attirer plus d'investisseurs internationaux, constitue un "vrai" défi pour le Maroc, a indiqué, récemment Xavier Reille, directeur pour le Maghreb à la Société financière internationale (International Finance Corporation - IFC).

"Les investisseurs directs étrangers (IDE) sont déjà là, mais ils attendent surtout plus d'opportunités d'investissement et plus de projets bancables", a dit M. Reille lors d'un webinaire sous la thématique "IDE: Quelle est l'offre Maroc ?", notant qu’IFC reçoit toutes les semaines de plus en plus d'appels d'investisseurs internationaux qui s'intéressent au Maroc, rapporte la MAP.

Après avoir rappelé que le rôle primordial d’IFC est de mobiliser l'investissement privé pour assurer le développement des pays, M. Reille a souligné que le Maroc est l'un des pays qui attire le plus d'investissements étrangers dans la région, notamment grâce à son cadre politique et économique stable et à son environnement des affaires, lequel s'est nettement amélioré.

Le Royaume, a-t-il soutenu, a également amélioré ses infrastructures qui sont aujourd'hui de première qualité, puis il a surtout accès au marché européen et africain en même temps, faisant remarquer qu'il n'y a pas beaucoup de pays qui rassemblent toutes ces qualités et que le Maroc attirera encore plus les investisseurs étrangers durant les années à venir.

Dans le même sillage, Ali Mehrez, chargé de mission à l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), a noté que le thème de l'attractivité des IDE relève d'une préoccupation essentielle d’un pays comme le Maroc qui dispose de la meilleure performance en Afrique en termes de Doing business, en plus d'être un véritable "havre de sécurité".

Il a, à cet effet, mis en avant le rôle des IDE dans le secteur automobile, qui a réussi à s’ériger progressivement en secteur d’activité phare au sein du paysage économique nationale, et leurs effets d'entraînement sur les autres activités économiques et l’emploi dans le pays.

Pour sa part, Hassan Belkhayat, cofondateur de Southbridge A&I et membre du Conseil d'administration de la CGEM, a souligné que la contribution des IDE à la croissance économique a poussé le gouvernement à placer l’attraction de ces derniers parmi les priorités économiques du pays, ce qui a permis l’émergence et le développement des politiques visant la séduction des firmes internationales.

"Les IDE sont vraiment critiques pour un pays comme le Maroc, qui a fait le choix d'ouverture et c'est presque un choix naturel étant donné sa situation géographique, son histoire, ses valeurs de tolérance et d'ouverture sur le monde", a-t-il fait valoir.

Et de noter que d'un point de vue macro-économique, celles-ci ont beaucoup servi le pays à se stabiliser et à porter les devises nécessaires à son développement, en plus d'apporter de  nouveaux standards de gestion et de qualité.

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