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85,4% des chefs d’entreprises jugent prioritaires les nouvelles technologies de l’information

18 mars 2020 Le Desk

Quelque 85,4 % des chefs d’entreprises marocaines jugent prioritaires les nouvelles technologies de l’information pour leurs secteurs d’activité alors que le reste les trouve importantes mais non prioritaires, selon une enquête du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), publiée mardi.

La majorité des responsables d’entreprises (56 %) pensent que leurs entreprises ne sont que moyennement outillées en technologies de l’information et que leur utilisation est évaluée entre 25 % et 50 %, ressort-il d’un sondage réalisé par le CMC pour recueillir les opinions des chefs d’entreprises marocaines sur l’importance de l’enjeu du numérique pour leurs activités.

Presque 27 % des sondés déclarent que ce niveau d’utilisation dans leurs secteurs d’activité est assez avancé et le situe entre 50 % et 75 % et à peu près 5 % seulement le trouve très avancé et est de l’ordre de plus de 75 %.

Au sujet de l’intégration des technologies numériques, 51 % des industriels jugent que le numérique est entièrement incorporé dans leur modèle d’affaires et dans leurs activités principales contre presque 44 % d’entre eux qui estiment que ces technologies n’y sont que moyennement intégrées. Le reste des enquêtés soit un peu moins de 5 % ont considéré que ces nouveaux outils ne sont que faiblement utilisés dans leurs modèles d’affaires et leurs activités principales.

Selon les patrons d’entreprises marocains, les technologies ne sont pas encore intégrées de la même manière dans tous les domaines d’activité. La relation client se positionne en premier rang pour 30,8 % des participants au sondage, alors que l’administration générale est arrivée en tête pour 11,8 % de cette population.

Même si les nouvelles technologies de l’information ne sont pas diffusées de la même manière dans tous les domaines de l’activité des entreprises marocaines, tous les responsables marocains reconnaissent leur importance à l’avenir. En effet plus des 3⁄4 des enquêtés estiment que leur vitesse de propagation est rapide et le reste soit 24,4 % estiment que cette vitesse est plutôt lente.

Quant aux entraves de l’investissement dans la digitalisation, au premier rang viennent les moyens financiers pour 27 % des industriels, l’insuffisance du savoir-faire pour 25 %, la possibilité d’utilisations limitées pour 12,9 % et les dispositions légales peu incitatives pour 17,9 %.

Les domaines sur lesquels il faut agir pour faire face au défi de la transformation numérique à l’avenir et favoriser un développement plus rapide de la digitalisation sont le développement de l’administration pour 78 % des sondés, le niveau de la connectivité (63,4 %) et le développement des services (75 %). L’accès aux services financiers n’est cité que par 43,9 % des participants à l’enquête.

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